La fabrication d’orthèses est une combinaison de science et d’art. Bien qu’il s’agisse d’une des ressources de traitement dont dispose le physiothérapeute, peu de professionnels sont impliqués dans ce type de travail. Sur ce, des connaissances en pathologie, physiologie, anatomie, kinésiologie et biomécanique sont nécessaires pour fabriquer les orthèses adaptées à chaque patient.
Les orthèses de la société de Thomas Le Carrou sont des dispositifs médicaux utilisés pour modifier les caractéristiques structurelles ou fonctionnelles du système neuro-musculo-squelettique prescrites par un médecin en cas d’accidents, de maladies du système locomoteur ou des systèmes de soutien et favorisent la récupération des patients. De plus, il faut toujours considérer son aspect esthétique. Le plus important, cependant, est de garder à l’esprit que chaque patient est différent et nécessite une orthèse personnalisée. C’est aussi un appareil à usage permanent qui fait partie d’un programme de traitement. Non seulement, elles servent pour l’immobilisation, mais aussi la mobilisation, la stabilisation, le soulagement et protègent également une articulation ou une partie spécifique du corps ou des membres.
Les différents types d’orthèses
Selon son utilisation, il y a deux types d’orthèses, telles que :
- Les orthèses statiques
Ce sont des appareils qui vous permettent de garder un segment aligné ou immobilisé du corps, dans le dessein de limiter les mouvements, les rétractions musculaires et tendineuses.
- Les orthèses dynamiques
Ce sont des dispositifs qui permettent de marcher ou de rester debout, lorsque les forces musculaires du patient ne le permettent pas, en utilisant au mieux les compétences résiduelles et en augmentant la fonctionnalité.
Un examen organisé par un docteur et clairement documenté peut servir de base à l’élaboration d’un plan de traitement et au choix du type d’orthèse le plus approprié. L’examen nécessite la collecte de données provenant de diverses sources, comme un rapport médical, un rapport chirurgical, le rapport du patient, en plus d’une évaluation physiothérapeutique détaillée.
Comment ça fonctionne ?
Pour éviter toute forme de confusion sur l’orthèse, la norme terminologique prévoit l’utilisation de la première lettre pour chaque articulation impliquée, en séquence du distal au proximal, toujours accompagnée de la dernière lettre « O » qui signifie orthèse. Sur ce, les orthèses qui jouent un rôle décisif dans ce domaine peuvent être classées en plusieurs catégories.
FO ou orthèses plantaires
Les orthèses plantaires, communément appelées orthèses, les contremarches et les chaussures orthopédiques. Elles sont prescrites pour corriger les déformations et pour résoudre la douleur du pied.
AFO ou orthèses de cheville-pied
Orthèses du pied jusqu’à l’articulation de la cheville. Ce sont des appuis orthopédiques qui sont appliqués à l’extérieur du membre pour le soutenir, le stabiliser, améliorer la vitesse de marche et économiser l’énergie musculaire nécessaire à la marche. Ces orthèses sont également définies comme « molles », car elles sont composées de matériaux qui donnent un mouvement élastique (selon un spécialiste de Dinan) et permettent le contrôle de la chute du pied dans le mouvement oscillatoire naturel.
KAFO ou orthèses genou-cheville-pied
Orthèses qui comprennent les genoux, les chevilles et les pieds. Les orthèses KAFO ont un développement qui part de la racine ou de la base de la cuisse et affectent le genou, la jambe, la cheville et le pied afin de prévenir, contenir et corriger le membre inférieur, éventuellement en le déchargeant du poids corporel.
HKAFO ou orthèse hanche-genou-cheville-pied
Les orthèses HKAFO sont composées de deux orthèses KAFO reliées par des articulations latérales au niveau de la hanche à l’alvéole moulée du bassin. Le bassin, qui comprend les crêtes iliaques, poussant latéralement vers le grand trochanter et dorsalement jusqu’au sacrum.
L’utilisation de l’orthèse doit être interrompue lorsque son objectif final est atteint ou lorsque le patient est en mesure d’exécuter la même fonction sans le dispositif.