Les contrôles de qualité des produits représentent l’ensemble des procédures et activités conçues pour assurer que les produits répondent aux standards de qualité fixés par l’entreprise, ainsi qu’aux attentes des clients. Ces mesures sont cruciales pour garantir la sécurité, la fiabilité et la compétitivité des produits sur le marché.
Les étapes essentielles des contrôles de qualité des produits
Le contrôle de qualité des produits est un parcours bien défini, allant de la planification jusqu’à la livraison. C’est une démarche clé pour garantir que les produits répondent tant aux normes de qualité établies par l’entreprise qu’aux attentes des clients.
Voici les étapes clés du contrôle de qualité des produits :
- Planification du contrôle qualité : C’est l’étape où les normes de qualité applicables sont identifiées, les critères d’acceptation définis, et les procédures d’inspection conçues. Elle inclut également la clarification des responsabilités pour chaque acteur du processus.
- Sélection des méthodes et des outils d’inspection : Cette phase consiste à choisir les techniques et équipements d’inspection les plus adéquats, pour garantir l’exactitude et la fiabilité des inspections. Le choix dépendra du type de produit, de ses caractéristiques, et des standards de qualité exigés.
- Contrôle à réception des matières premières : À ce stade, l’objectif est de s’assurer que les matières premières répondent aux spécifications définies. Selon les matériaux, cela peut nécessiter des analyses physiques, chimiques ou microbiologiques. Les matières premières non conformes sont alors soit rejetées, soit retournées au fournisseur.
- Contrôle en cours de production : Ce contrôle consiste à examiner la qualité des produits à des moments spécifiques de la production. Cela peut comprendre des inspections visuelles, des tests de performance, et des vérifications dimensionnelles. Tout écart détecté est corrigé sur-le-champ pour éviter la fabrication de produits défectueux.
- Inspection finale avant la livraison : Cette étape vise à assurer que les produits finis satisfont pleinement aux critères de qualité avant d’être livrés aux clients. Elle peut inclure un examen détaillé du produit, des tests fonctionnels, et un emballage soigné pour maintenir l’intégrité du produit durant le transport.
- Gestion des non-conformités : Elle consiste à appliquer des mesures correctives en cas de détection de non-conformité à n’importe quelle étape. Ceci implique d’identifier les causes des problèmes, d’éliminer les risques de récidive et de promouvoir une amélioration continue du processus de contrôle qualité.
- En adhérant à ces étapes, vous assurez la sécurité, la fiabilité et la compétitivité de vos produits sur le marché.
Ce dont vous avez besoin pour que vos produits soient conformes à l’international
Pour vendre vos produits sur les marchés internationaux, il est crucial de s’assurer qu’ils répondent aux différentes régulations en vigueur selon le pays cible. Ces régulations peuvent porter sur des aspects variés comme la qualité, la sécurité, l’environnement ou encore le respect des droits de l’homme et diffèrent en fonction du type de produit, du secteur et du pays.
Pour vous aider à identifier les règles spécifiques à vos produits, le portail Access2Markets est un outil précieux. Il offre des renseignements sur les droits de douane, les taxes, les règles d’origine, les procédures douanières, les obstacles commerciaux et les accords de commerce que l’UE entretient avec plus de 120 pays. Il est également judicieux de se référer aux normes nationales des pays d’exportation, qui peuvent varier des normes européennes harmonisées.
Pour prouver la conformité de vos produits aux exigences des pays destinataires, vous aurez généralement besoin de fournir des documents attestant cette conformité, tels que des certificats, marquages, étiquettes ou déclarations. Ces documents doivent être issus d’organismes reconnus, que ce soit des organismes notifiés au sein de l’UE ou des organismes d’évaluation de la conformité locaux.
La liste des organismes notifiés au sein de l’UE est consultable sur le site de la base de données NANDO. De plus, grâce aux accords de reconnaissance mutuelle entre l’UE et certains pays tiers, il est possible que les attestations de conformité émises dans l’une des zones soient acceptées de part et d’autre.
Si vous faites face à des obstacles liés à des réglementations nationales pour l’exportation de vos produits, la base de données TRIS peut vous éclairer sur les évolutions réglementaires et les normes pour les services dans les pays de l’UE et de l’EEE. Vous avez aussi la possibilité de rapporter les obstacles commerciaux rencontrés via le portail Access2Markets ou en contactant le centre SOLVIT de votre pays.
En adhérant aux règles internationales, vous ouvrez la voie à de nouveaux marchés, consolidez la confiance de vos clients et boostez votre compétitivité à l’échelle mondiale.
Ce que coûte en moyenne un contrôle qualité de vos produits
Investir dans le contrôle qualité de vos produits est une démarche qui se révèle bénéfique sur le long terme. Vous vous demandez probablement combien un tel contrôle pourrait coûter en moyenne pour votre entreprise.
La vérité est que le coût d’un contrôle qualité varie grandement, influencé par des éléments divers tels que le type de produit, le secteur d’activité, les normes de qualité à respecter, les méthodes et outils utilisés pour l’inspection, sans oublier la fréquence et le degré de rigueur des contrôles effectués.
On peut néanmoins distinguer deux grandes catégories de coûts associés au contrôle qualité :
- Le coût d’obtention de la qualité : Comprenant les dépenses engagées pour garantir que les produits répondent aux critères de qualité. Ce coût englobe à la fois les dépenses de prévention comme la formation du personnel, la maintenance des équipements et la conception des processus, ainsi que les coûts chargés directement au contrôle, comme les frais d’inspection et les tests.
- Le coût de la non-qualité : Incluant les dépenses résultant de la gestion des produits non conformes ou défectueux. Ce coût se divise entre les coûts internes (rebus, réparations, perte de productivité) et les coûts externes (retours de clients, plaintes, pénalités, perte de clientèle et atteinte à l’image de marque).
Le coût d’obtention de la qualité est généralement perçu comme un investissement nécessaire et avantageux, permettant de limiter le coût de la non-qualité, considéré nuisible et évitable. Le coût de la non-qualité peut se révéler extrêmement élevé, surpassant parfois le coût d’obtention de la qualité, en fonction de la gravité des défauts et de leur impact sur les clients et l’entreprise.
Ainsi, le coût total du contrôle qualité correspond à la somme du coût d’obtention de la qualité et du coût de la non-qualité, et peut être exprimé soit en montant absolu (euros), soit en pourcentage du chiffre d’affaires.
Selon diverses études, ce coût total peut représenter entre 5 % et 30 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, soulignant l’importance de bien le mesurer et de le contrôler, en optimisant les dépenses liées à l’obtention de la qualité tout en réduisant autant que possible les coûts liés à la non-qualité.
Combien de temps il vous faut pour mettre aux normes vos produits ?
La mise en conformité de vos produits aux normes requises est un processus qui peut différer grandement en termes de durée. Cette variabilité s’explique par plusieurs facteurs : le type de produit, le secteur d’activité, les normes à appliquer et les étapes à respecter dans le processus. Les normes en question peuvent être de différentes natures : obligatoires ou facultatives, nationales ou internationales, et toucher des aspects techniques ou de management. Par exemple, la norme ISO 9001, qui est facultative et concerne le management de la qualité, est applicable à toutes les organisations, quelle que soit leur secteur d’activité.
Le marquage CE, en revanche, est un label obligatoire qui prouve qu’un produit est conforme aux standards européens relatives à la sécurité, la santé et la protection environnementale.
Voici les étapes clefs pour la mise en conformité de vos produits :
- Identifier les normes applicables à votre produit : Il est crucial de déterminer les normes concernant votre produit en fonction de son utilisation, de ses particularités et de son marché cible. Vous pouvez vous référer aux bases de données des entités de normalisation comme l’AFNOR (France), l’ISO (International) ou le portail Access2Markets de l’UE pour cette recherche.
- Évaluer la conformité de votre produit : Assurez-vous que votre produit répond aux normes détectées. Cela peut nécessiter de réaliser des tests, des mesures ou des analyses, en interne ou par des organismes externes. Pour valider cette étape, il est parfois nécessaire de faire appel à des organismes d’évaluation de la conformité qui fourniront les certifications ou marquages requis.
- Documenter la conformité de votre produit : Préparez et conservez une documentation attestant de la conformité de votre produit, comme des rapports de test, des certificats ou des déclarations de conformité. Ces documents doivent être accessibles aux autorités réglementaires ou aux clients sur demande.