Dans le cadre du revêtement de sol en parquet, la pose collée est la technique de pose la plus répandue et la plus durable.
Etape 1 : Les vérifications préalables
Déterminer le type de sol
Premièrement, il faut définir s’il s’agit d’un sol chauffant ou réfrigérant. En effet, la colle aura tendance à sécher et le parquet se décollera facilement si le sol est chauffant. Alors, il faut opter pour le collage en plein pour que l’adhésion s’implique sur toute la surface.
En revanche, s’il s’agit d’un sol réfrigérant, la pose est déconseillée parce qu’il reste encore un risque de condensation de surface et les déformations pourraient être irrécupérables. Pour choisir le parquet qui convient allez sur ce site.
Déterminer l’endroit
Il n’est pas très conseillé d’utiliser la technique de pose collée s’il s’agit d’un emplacement à humidité fréquente. Cela entraîne la dilatation des bois et une possibilité de déformation ou décollement.
Pourtant, il existe actuellement des barrières anti-humidité pour faire face à ce genre de désagrément.
Déterminer le type de support
En fait, on peut faire la pose sur une surface délicate mais il faut faire un ragréage pour garantir le lissage du sol et pour éviter le risque de gaspillage de colle.
Ainsi, il est nécessaire d’appliquer un primaire avant le ragréage pour garantir une meilleure adhésion sur le sol.
Etape 2 : préparation du support
Pour éviter les dégradations des bois et pour réussir sa pose collée, cette étape est indispensable. Alors, voici les critères que le sol doit avoir afin que la colle adhère parfaitement :
- Lisse : pour éviter le risque de gaspillage de colle
- Plane : pour éviter les contraintes sur les planches
- Sèche : le bois déteste l’humidité parce qu’il est encore réactif même s’il est à l’état de mort
- Homogène : c’est pour cela qu’il faut appliquer le primaire
Etape 3 : La préparation de la pose
D’après les experts, il existe trois préconisations à prendre en compte avant de commencer la pose collée.
D’abord, il faut laisser le bois à l’humidité et température de vie de la pièce de destination pendant une semaine.
Puis, on pense à l’avance à ouvrir tous les paquets pour effectuer un tri des lames. Pour cela, on ne fera aucun gaspillage ou défaut de choix.
Enfin, on prépare minutieusement les différents outils nécessaires pour la pose.
Etape 4 : Le début de la pose
Pour avoir un meilleur rendu, il est conseillé de poser les parquets de manière perpendiculaire au mur de la fenêtre pour qu’ils soient installés dans le sens de la lumière. Pourtant, il faut pratiquer l’inverse s’il s’agit d’une pièce longue avec des baies vitrées.
On commence la pose avec un parquet de grande lame dont on a enlevé la languette pour réduire l’espacement avec le mur.
Quant à la colle, elle doit être étalée sur toute la longueur de la pièce sur un maximum de 1.5 fois la largeur du parquet.
Après avoir posé la lame, il faut placer les cales, sur le petit et grand côté, entre celle-ci et le mur afin de réaliser les joints périphériques de dilatation.
Puis, on poursuit la pose sur la longueur sans oublier de poser les cales entre cette première rangée et le mur.
Lorsqu’on parvient au mur en butée, il faut réaliser une découpe d’au moins 20 cm pour que le revêtement soit stable et esthétique. Ensuite, on met une cale sur le petit côté de la lame.
Etape 5 : La découpe
Pour avoir une découpe parfaite, il faut tourner la lame et marquer au crayon la dimension de la coupe avec deux petits traits. Après, on utilise l’équerre pour tracer le trait témoin pour la découpe à la scie.
Etape 6 : La suite de la pose et la finition
On démarre la pose de la deuxième rangée avec le reste de la découpe obtenue (20 cm au minimum). Ainsi, la lame de la première rangée doit avoir une longueur plus courte d’au moins 20 cm que la première lame de la première rangée.
Ensuite, il faut étaler la colle avant de poursuivre le processus.
Pour terminer la pose collée, il ne faut pas oublier de mettre les cales. C’est une phase incontournable pour finir le joint de dilatation.